Le Remapsen s’engage dans la lutte contre les avortements clandestins

Le Remapsen est le réseau des medias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement.Dans son engagement dans la lutte pour la réduction de la mortalité maternelle, il a organisé le 24 mars un forum à Cocody.

Le Remapsen est le réseau des médias africains pour la promotion de la santé et de l’environnement. Dans son engagement dans la lutte pour la réduction de la mortalité maternelle, il a organisé le 24 mars un forum à Cocody. Il s’agissait de permettre aux hommes et femmes de medias de s’imprégner des réalités en  droits en santé sexuelle et reproductives(DSSR). Soutenue par l’’ong Ipas, cette rencontre a vu la participation des membres de la société civile. Les échanges ont porté sur le thème « réduction de la mortalité maternelle risques des avortements clandestins en Côte d’Ivoire ».

47 000 femmes meurent tous les ans suite à un avortement clandestin. D’un autre coté, 5 millions d’autres femmes gardent de graves séquelles après un avortement non sécurisé. Un tableau dans lequel se retrouve la Côte d’Ivoire.

Le Remapsen et ses propositions de solutions pour une loi sur les DSSR

Il est donc impératif que la Côte d’Ivoire ait une loi sur la santé de la reproduction.Pour impulser cette loi, plusieurs actions ont été  recensées par le biais du forum du remapsen. Il s’agit notamment de  poursuivre le plaidoyer au niveau de l’autorité politique sur ces engagements et responsabilités. Il faut aussi accentuer la sensibilisation des couches sociales et religieuses sur l’intérêt  de la loi. L’option de lutter contre les préjugés liés aux questions de la santé sexuelle et reproductives  et de la planification familiale. Mais aussi, s’inspirer des stratégies mises en place dans les pays africains qui ont permis de lever les barrières sociales et religieuses.

Au cours de ces échanges organisés par le repmasen, Alain Kra expert en santé publique et droit humain a affirmé que la loi sur la santé sexuelle et reproductive en Côte d’Ivoire est  «sortie du domaine du mythe car il y a eu un début d’exécution». Il faisait ainsi référence à l’élaboration du draft initié par le ministère de la santé via le programme national de la santé mère enfant. Se prononçant  sur le protocole de Mapouto, Kaba Fofana Yaya, secrétaire exécutive de l’observatoire nationale de l’équité et du genre (oneg) a vanté les mérites de ce traité pour la femme.

Elle affirme que ce protocole « est un instrument qui prend véritablement en compte les réalités  de la femme africaine». Un protocole qui en son article 14 autorise l’avortement à la femme notamment dans les cas de viol, et inceste. Pour l’imam Camara, il est important de savoir que l’avortement est interdit par la religion. Cependant, il est géré au cas par cas. «La religion musulmane considère qu’il peut exister des circonstances compréhensibles ; le cas du viol»Concernent la réglementation sur l’avortement, elle reste corsée en Côte d’Ivoire. selon Honorine Adou présidente de l’ONG agir contre les grossesses non désirées et  à risque et (agndr). C’est uniquement l’article 427 du code pénal qui autorise l’avortement thérapeutique ou chirurgical si et seulement si la grossesse est issue d’un viol. Les avortements sont désormais autorises en cas d’inceste également par la loi ivoirienne.

Cette rencontre organisée par le remapsen a réuni Une vingtaine de journalistes.

Raissa Yao

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