La promotion du consommer local peut aider à lutter contre la vie chère. La deuxième édition du « Mois d’octobre, mois du consommer local » sera officiellement lancée le jeudi 14 octobre 2021 au marché de gros de Bouaké. Et ce, par le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba.

En prélude à cette cérémonie, Dr Ranie-Didice Bah-Koné, la Secrétaire Exécutive du Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC), a effectué une visite de terrain dans la région du Gbékê du 07 au 09 octobre 2021. Cette visite s’est fixé un objectif double : rencontrer les coopératives et associations de commercialisation des produits locaux et les encourager en leur apportant le soutien du Gouvernement et aussi recueillir leurs préoccupations.

Pour commencer, la première journée de terrain a servi à la délégation du CNLVC conduite par Dr Ranie-Didice Bah-Koné de se rendre à Kondoukro qui est une localité de N’Djebonoua où elle a échangé avec des coopératives comme la Société Coopérative des Riziculteurs de Sah (SOCORIZ-Sah) et l’Union Régionale des Maraîchers du Gbekê (UMARG). Ces coopératives exerçant pour la production du riz et du maraicher. Ensuite, à Kouassibledjekro, la délégation du CNLVC s’est imprégnée des activités de la Fédération des Sociétés Coopératives Agricoles de Côte d’Ivoire (FACSVCI). En réalité, c’est un regroupement de plus de 800 membres évoluant dans le maraîcher et les produits vivriers.

Pour la deuxième journée, toujours sur le terrain, la Secrétaire exécutive du CNLVC s’est rendue au marché de Diabo. Là, elle a profité pour visiter l’usine de renom qui sert à transformer le manioc en Attiéké dans le cadre des activités de l’association des femmes battantes de Diabo.

Promotion du consommer local pour lutter contre la vie chère

Ensuite, il était bon de visiter le chantier du futur marché de la Fédération des Sociétés Coopératives Agricoles de Côté d’Ivoire (FACSVCI). Après sa construction, ledit marché va permettre à toutes les coopératives de la région de rassembler leurs produits locaux afin de les évacuer vers les grandes villes. Boti Honorine qui est la présidente de la Coopérative des Femmes Battantes de Diabo a dit : « Les femmes sont exposées au soleil, nous voulons construire un marché. Nous voulons des moyens de transport pour écouler nos marchandises. Nous demandons à madame la Secrétaire Exécutive de transmettre notre message au Ministre du Commerce et de l’Industrie afin qu’il puisse nous aider ». Pour toute la population d’hommes et de femmes dynamiques engagés dans la commercialisation des produits locaux, Dr Ranie-Didice Bah-Koné s’est voulue également rassurante : « Nous sommes dans le « Mois d’octobre, mois du consommer local » et ces femmes sont à l’origine du consommer local. Ce mois est leur mois. Il est dédié à valoriser leur travail. Nous voulons leur dire que le Gouvernement est à leur côté. Le Ministre du Commerce et de l’Industrie M. Souleymane Diarrassouba est avec elles et les encourage ».

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Reconnaissant les conditions difficiles, surtout dans un marché à ciel ouvert où ces femmes travaillent, la SE du CNLVC a affirmé que le Ministère du Commerce et de l’Industrie est résolument engagé dans la construction d’infrastructures pour les produits locaux. Surtout que la promotion du consommer local cadre avec la politique de lutte contre la vie chère du gouvernement ivoirien.

C’est l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africain) qui a décidé du « Mois d’octobre, mois du consommer local » pour susciter des changements dans les habitudes de consommation des populations en améliorant l’image des produits locaux vis-à-vis des populations. Pour finir, rappelons que le Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC) a pour mission principale d’assurer la coordination et le suivi de la mise en œuvre des stratégies de lutte contre la vie chère, objectif  fixé par le Gouvernement de Côte d’Ivoire. Avec la promotion du consommer local, tout le monde y gagne.

ANTOINE EDO