Soro Guillaume à Bruxelles : « Pourquoi je suis candidat ! » 

Il se présente comme le candidat de la paix. L’incarnation d’un nouveau leadership politique. Celui dont la candidature est légitimée par une pétition de 800 000 personnes réclamant sa candidature à l’élection présidentielle 2020 sillonne les capitales européennes pour mobiliser autour de sa personne et de son parti. Soro Guillaume, président du Mouvement Générations et Peuples

Il se présente comme le candidat de la paix. L’incarnation d’un nouveau leadership politique. Celui dont la candidature est légitimée par une pétition de 800 000 personnes réclamant sa candidature à l’élection présidentielle 2020 sillonne les capitales européennes pour mobiliser autour de sa personne et de son parti. Soro Guillaume, président du Mouvement Générations et Peuples Solidaires (GPS) a animé à Bruxelles une conférence de presse afin d’expliquer les raisons de sa candidature à la présidentielle à venir.

Sa victoire à l’issu des élections présidentielles 2020 ne fait aucun doute selon lui. Assuré qu’il sera le prochain président de la République de Côte d’Ivoire, Soro Guillaume a décliné devant un parterre d’auditeurs triés sur le volet, notamment des personnalités issues du monde politique, diplomatique, médiatique et entrepreneurial belges, les raisons qui justifient sa candidature. Il a décliné par la même occasion les grands axes de son programme de gouvernement.

Soro Guillaume candidat pour rompre avec les pratiques du passé

Sa candidature selon lui n’est pas une question d’ambition personnelle mais bien une ambition pour l’ensemble des ivoiriens. Faire la politique autrement et incarner un nouveau leadership en Afrique est l’une des ambitions affichées par l’ex président de l’Assemblée nationale. « J’ai décidé d’être candidat au nom de ma volonté et de la volonté de mes compatriote de faire la politique autrement. Nous voulons incarner un nouveau leadership en Afrique. Nous voulons rompre avec certaines pratiques que nous jugeons dommageables pour notre pays et pour le continent. »

Lui candidat à la présidentielle 2020 n’égrènera point un chapelet de promesses, fait courants pendant les présidentielle en Afrique. D’ailleurs il regrette le fait que les menteurs sont le plus souvent le choix des peuples. « En Afrique, la démocratie que nous connaissons quelque fois, ce sont les opportunistes, les grands menteurs qui ont la faveur de l’électorat… Je ne suis pas là pour faire un catalogue de promesses ; je suis là pour m’engager avec tous les ivoiriens pour la construction de notre nation ». Confiat6il a ses hôtes.

Un mandat axé sur la paix, la sécurité et l’éducation

L’ambition de rompre avec les errements du passé n’est pas la seule qu’il nourrit. Convaincu de sa victoire, Soro Guillaume a décliné les principaux axes de son mandat. Notamment la paix, la sécurité et l’éducation.

« La priorité pour moi, sera de faire la réconciliation nationale entre toutes les filles et fils de ce pays… L’un des axes prioritaires sera d’apporter la paix et la sécurité à tous. Sécurité physique et sécurité psychologique… Notre programme sera éducation, éducation et éducation. Notre pays ne peux se développer durablement s’il a sur le bord de la route des personnes qui n’ont pas eu l’opportunité d’avoir accès à l’éducation ». A-t-il expliqué à ses invités.

Soro Guillaume dénonce la composition de la CEI

Soro Guillaume s’est dit candidat pour entre autre restaurer de la souveraineté du peuple. Le Président du GPS a dénoncé avec fracas la composition de la Commission Electorale Indépendante (CEI). « La Commission Electorale Indépendante qui est à l’heure actuelle mise en place en ce moment en Côte d’Ivoire donne le tournis à tout le monde. C’est une commission loin d’être indépendante. Elle est monocolore. Le Président Alassane Ouattara a choisi de nommer ses amis, les membres de son parti à la Commission Electorale Indépendante. Vous imaginez difficilement qu’une telle Commission électorale aux ordres de Ouattara, puisse proclamer quelqu’un d’autre vainqueur de l’élection… »

Soro Guillaume a terminé son propos sur la question de la Commission Electorale Indépendante par une mise en garde sur les conséquences de son maintien en l’Etat. « Cette commission électorale en Côte d’Ivoire si elle n’est pas changé pour répondre aux normes internationales va brûler la Côte d’Ivoire ».

Elisabeth YABA

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