Projet resonance : bilan positif après 2 ans d’exécution

Projet resonance : bilan  positif après 2 ans d’exécution

Même si le protocole de Maputo n’est pas encore en vigueur dans le pays, le projet resonance a son actif plusieurs victoires. Cependant à son terme, il laisse des recommandations

Le projet resonance a pris fin après deux années d’exécution.  Un atelier sur le thème « capitalisation des effets du projet resonance en Côte d’Ivoire » a eu lieu le 17 février 2021 aux deux plateaux. Il avait pour objectif de faire un état des lieux de la mise en œuvre des activités du projet mais aussi  de définir ses perspectives. Quoi qu’il ait été un succès, ce projet ne sera pas reconduit ou plutôt pourrait revenir sous une autre appellation.

« Le projet  resonance visait 3 objectifs clés à sa mise en place. D’abord la constitution d’une coalition nationale qui mène le combat de l’avortement sécurisé. Ensuite produire des statistiques pour soutenir ce combat. Et enfin faire la communication pour la promotion du protocole de Maputo » a rappelé Dr Ernest Yao, directeur pays de pathfinder.

Pour atteindre ses objectifs en Côte d’Ivoire,  le projet resonance a mis en place la coalition des grossesses non désirées et  à risque (AGnDR)  qui réunit 29 organisations de la société civile. Il a suscité des études et des analyses ainsi qu’un plaidoyer. Il y a eu également un volet de renforcement de capacité. C’est sans oublier la communication mais aussi l’aspect partage d’expérience. Adou Honorine,  présidente de l’AGnDR a mentionné que  «dans le monde de l’avortement, il y a la mort. C’est donc de notre devoir de vouloir sauver des vies ». Bessi Josiane du ministère de la famille, de la femme et de l’enfant a signifié le soutien de son  institution. «  Je note que vous avez vraiment bossé. Vous avez tapé aux portes pour que les choses avancent…  Mais il faut poursuivre le travail. Nous attendons encore plus d’engagement de la part des uns et des autres à cette cause.» a-t-elle indiqué.

Projet resonance, les recommandations après 2 ans de mise en œuvre.

Même si le protocole de Maputo n’est pas encore en vigueur dans le pays,  le projet resonance a son actif plusieurs victoires. Cependant à son terme, il laisse des recommandations. Il s’agit de Renforcer les capacités des acteurs et structures de santé sur l’avortement sécurisé. Il demande également de  pérenniser l’AGnDR. IL recommande aussi la mise  en place d’un comité de suivi du protocole de Maputo avec pour lead, le ministère du plan. Il suggère aussi de mener des actions de lobbying auprès de chancellerie qui sont favorables à l’avortement et la contraception. Sur les six conditions pour lesquelles le  protocole de Maputo autorise un avortement sécurisé seulement 2 sont valables en Côte d’Ivoire. Il s’agit du cas où la vie de la mère est en danger et depuis peu en cas de viol. Les cas  comme l’’inceste, ou encore lorsque la grossesse met en danger la santé mentale de la mère restent un délit en Côte d’Ivoire.

Il est bon de préciser que le projet resonance ne fait en aucun cas la promotion de l’avortement tout azimut. Il a couvert trois pays notamment la Côte d’Ivoire le Burkina Faso et la République Démocratique du Congo. Ces pays mettront bientôt en marche la coalition 225 pour fusionner leur force.

Raissa Yao

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