L’avortement sécurisé, le combat de RESOnance en Côte d’Ivoire

L’avortement sécurisé, le combat de RESOnance en Côte d’Ivoire

L’avortement sécurisé est une urgence en Côte d’Ivoire. Pour ce faire  l’Action contre les grossesses non désirées et à risques, AGnDR a initié un atelier à l’endroit des acteurs des medias et de la société. Il se tient du 19 au 21 février à Abidjan. Et ce en collaboration avec le projet RESOnance. Ces deux structures militent pour l’avortement sécurisé en Côte d’Ivoire.

L’avortement sécurisé est une urgence en Côte d’Ivoire. Pour ce faire  l’Action contre les grossesses non désirées et à risques, AGnDR a initié un atelier à l’endroit des acteurs des medias et de la société. Il se tient du 19 au 21 février à Abidjan. Et ce en collaboration avec le projet RESOnance. Ces deux structures militent pour l’avortement sécurisé en Côte d’Ivoire.

L’avortement sécurisé, un moyen pour réduire l’avortement clandestin

« Comment communiquer sur l’avortement ? » est l’essence de cet atelier. L’objectif est d’outiller les participants afin de les aider à mieux aborder le sujet de l’avortement sécurisé. L’atelier permettra également de définir et valider les messages de la phase 2 de la E-campagne pour sensibiliser l’opinion publique. L’avortement est un sujet sensible en Afrique. Difficulté qui s’explique par le contexte socioculturel. Cependant certains facteurs  comme le viol peuvent emmener une femme à contracter une grossesse non désirée. Dans ce cas elle devrait avoir la latitude de se faire avorter si elle le désire.

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L’objectif de l’AGnDR et de RESOnance est de  domestiquer le Protocole de Mapouto que la Côte d’Ivoire a ratifié depuis 2012. Ce protocole qui lutte pour l’épanouissement de la femme à tous les niveaux. Il lui octroie également  le droit à l’avortement dans certaines conditions. Il s’agit des cas  d’atteinte de santé mentale,  de viol ou d’inceste.

Clara Kouassi chef de projet RESOnance explique que leur rôle est de    » créer une coalition nationale se défense du droit à l’avortement sécurisé en Côte d’Ivoire ». Pour elle, il faut impliquer le ministère de la santé ivoirien et tous les autres ministères techniques pour l’application du protocole de Maputo.

En 2018, une enquête conduite dans le cadre de l’étude PMA 2020 révèle 209.380 à 288.252 femmes de 15 à 49 ans ont recourt à l’avortement.La majorité se fait de manière clandestine d’où la nécessite d’essayer d’inculquer l’avortement sécurisé.

Pour Honorine Adou, presidente de l’AGnDR une loi sur l’avortement sécurisé est imminente. Cela permettrait de surmonter les obstacles rencontrées notamment  » législation restrictive, stigmatisation, les objections de conscience de la part du personnel soignant, la communication d’information trompeuses. »

Pour sheila Saouidi  chargé de communication à pathfinder International une communication efficace sur le protocole de Maputo lèvera  « la stigmatisation qui emmène les femmes à faire des avortement clandestins »

Selon ces différentes organisations, cette  campagne n’est pas une manière de libéraliser l’avortement. Il promeut plutôt le protocole de Maputo.

Raïssa Yao

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