La France est encore tourmentée par la covid-19. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue ce 12 novembre 2020, Jean Castex a annoncé que 1 mort sur 4 était du fait de la maladie à coronavirus.
La France est encore tourmentée par la covid-19. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue ce 12 novembre 2020, Jean Castex a annoncé que 1 mort sur 4 était du fait de la maladie à coronavirus.
Jean Castrex, premier ministre français a fait le bilan des deux dernières semaines de confinement instauré en France. Le pays ne semble pas sortir de l’auberge.
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« Au cours de la dernière semaine entre 400 et 500 personnes sont mortes chaque jour de la covid. Cela veut dire aujourd’hui en France 1 mort sur 4 est dû au virus » a déclaré Jean Castex. Il a expliqué que le système sanitaire était lourdement éprouvé et que ces derniers jours, la France comptait une hospitalisation toutes les 30 secondes. Mais aussi une admission en réanimation toutes les 3 minutes. « 40% des personnes admises en réanimation ont moins de 65 ans. Nous avons dépassé en hospitalisation le pique du mois d’avril » précise le premier ministre. Il a expliqué que l’impact sanitaire de l’épidémie reste très lourd et que le nombre de décès continue d’augmenter. Il a fait mention de plus de 10.000 décès supplémentaires dû à la covid-19 au cours de ces deux derniers mois. Cela a donc porté le nombre total de personnes décédées à 42.500 depuis le début de la pandémie.
La France félicite son personnel soignant qui affronte la covid-19 au quotidien
« Aujourd’hui ce sont 4.803 malade de la covid-19 qui sont pris en charge en réanimation. Ce qui représente 95% de nos capacités normales de lit de réanimation hors crise. » Expliqué Jean Castex.Une stratégie qui a fonctionné parce que 1360 lits supplémentaires ont été ajouté afin d’accueillir les malades. Le premier ministre à saluer la bravoure du personnel soignant « qui sont à l’épreuve » et « fatigués » que ce soit les établissements publics ou privés.
Il a rappelé que la France n’avait pas voulu reproduire le confinement du printemps dernier car cela avait entrainé brutalement l’arrêt de la vie économique sociale et éducative de la France. Pour lui ce second confinement était prévu pour être « adapté » et basé sur la maitrise des déplacements. Mais surtout qui préserve l’éducation des enfants et limite autant que possible ces impacts sur l’emploi et l’économie.
Raissa Yao
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