Avortement : l’ipas instruit les Hommes de médias sur la situation en Côte d’Ivoire

L’avortement est une question de santé publique. Pour en parler sans langue de bois, l’ipas organise du 25 au 28 Février un atelier à l’endroit des Hommes et femmes des medias. Il porte sur le «programme de réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire».

L’avortement est une question de santé publique. Pour en parler sans langue de bois, l’ipas organise du 25 au 28 Février un atelier à l’endroit des Hommes et femmes des medias. Il porte sur le «programme de réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire».

«L’objectif  de cet atelier est de renforcer  la capacité des hommes de medias en communication pour le plaidoyer en faveur de l’accès à des soins complet d’avortement » a précisé  d’entrée de jeu Appia Serge-Patrick chargé des programmes à l’ipas.

A lire aussi: l’avortement securisé, le combat de RESOnance en Côte d’Ivoire

L’avortement reste encore un tabou en Côte d’Ivoire. Cependant il est régulièrement pratiqué. Et surtout de manière clandestine. En 2015, C’est 29.400 qui ont reçu des soins après avortement dans les établissements  publics de santé. Selon l’Ipas, c’est entre 37 et 51 avortements pour 1000 femmes. Dans la même veine, la cartographie des soins après avortement en Côte d’Ivoire interpelle. Elle  montre des chiffres évocateurs  dans les régions du centre-est et l’Ouest du pays ou vit 43% de la population de Côte d’Ivoire.

L’avortement illégal en Côte d’Ivoire mais pratiqué clandestinement

Une enquête menée en 2018 au niveau des communautés révèle 5.612 avortements provoqués ou volontaires par région sanitaire. Cependant le constat est autre lorsqu’on se réfère aux soins après avortement par région sanitaire. Ces données révèlent 31.028  soit 6 fois  le nombre recueilli dans les communautés.

Plus de 50% de ces avortements sont pratiqués par des méthodes non adaptées. 40% se font par voies traditionnelles. Ce qui augmente les risques de décès. Et ce dans le milieu rural et urbain.

Pour Jean Claude Coulibaly, président de l’Union Nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI), cette formation est la bienvenue.

« Le journaliste qui  n’a pas l’information  et qui n’a pas  les conséquences ni  tous les contours d’une situation ne peut pas s’en approprier. Il ne peut donc pas aider la population à la comprendre. » Et de préciser que le rôle des journalistes sera d’acquérir les informations  et des différentes causes de la morbidité et mortalité en Côte d’Ivoire surtout dans le sens de trouver les solutions à ce fléau.

Pour rappel, de l’Ipas  travaille à « améliorer la capacité des femmes et les jeunes filles à obtenir des soins complets d’avortement et à prévenir les grossesses non désirées en Côte d’Ivoire »

Raissa Yao

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