LIBERTE DE LA PRESSE EN COTE D’IVOIRE : LE JOURNALISTE DOIT S’ADAPTER

La liberté de la presse sera célébrée pour la 28ème fois ce 03 mai 2021. En prélude a cet évènement, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a organisé un panel pour débattre sur l’environnement dans lequel exerce le journaliste

La liberté de la presse sera célébrée pour la 28ème  fois ce 03 mai 2021. En prélude a cet évènement, l’Union Nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) a organisé un panel pour débattre sur l’environnement dans lequel exerce le journaliste. La pandémie de la covid 19, l’effet boomerang d’internet dans le métier, mais aussi de l’éducation  des populations au métier ont été les sujets abordés. C’était le 29 Avril 2021 à la maison de la presse au Plateau.

Concernant la pandémie de la Covid19 Lucien HOUEDANOU, président du cénacle a affirmé qu’ « on ne parlera pas de communication post-covid car nous sommes toujours plein pieds dedans». Il expliquait comment gérer le journalisme et rester dans le cadre de la liberté de presse en période de pandémie. « Il faut que nous ayons des journalistes spécialisés dans le domaine de la santé » a-t-il ajouté en argumentant que cela pourrait permettre aux journalistes d’être plus efficaces et de produire des écrits très précis avec les termes qu’il faut.

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Liberté de la presse en Côte d’Ivoire : des situations à prendre en compte

Se prononçant, sur l’effet d’internet dans le métier de journaliste, Yves YOUANT  enseignant-chercheur à l’université de Cocody s’est attardé sur l’effet de concurrence de cet outil de communication. « Internet est un canal qui favorise la diffusion de fake news, de propos haineux, le plagiat. La mauvaise qualité des écrits et le non-respect du code d’éthique et déontologique » précise-t-il. Yves YOUANT  a aussi mentionné que cet outil est créateur d’emploi. Et d’ajouter que «les atouts et les inconvénients d’internet, sont les deux faces d’une même pièce ». Il est donc important  pour lui d’être sage dans l’utilisation et chercher à éduquer les journalistes sur l’attitude à adopter en étant sur internet.

Le président de L’OLPED, Zio MOUSSA a quant à lui centré ses propos sur 3 grandes questions. Il s’agissait notamment de « pourquoi éduquer le public aux médias et à l’information, comment le faire et qui doit le faire ».Il invitait ainsi les journalistes à prendre conscience de l’importance de l’éducation aux médias qui serait un atout pour la liberté de la presse en Côte d’Ivoire. Il a cité l’exemple de la France qui, depuis près d’un quart de siècle, a mis en place un programme d’éducation aux médias dans les lycées. Cela permet donc aux enfants d’être éduqués très tôt des dangers et des démarches à adopter face aux médias. Mais aussi de veiller sur la souveraineté et la liberté de la presse. « Il faut que les journalistes soit éduqué afin qu’ils puissent éduquer les populations à leur tour ». déclare-t-il. Après ce panel, rendez-vous a été pris pour le 03 mai 2021 à la maison de la télévision pour la marche dédiée à la journée mondiale de la liberté de la presse.

Sidiki KONATE (Stagiaire)

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