Le fonds de solidarité Africain (FSA), une institution de garantie  veut contribuer à la couverture des besoins de financement émis par les entreprises dans la région du Gbêkê. A cet effet, le Fonds de Solidarité Africain a organisé ce mercredi 25 Octobre 2023 un déjeuner d’affaires au sein de la délégation régionale de la chambre de commerce et d’industrie de Bouake. Les échanges ont porté sur le thème «Le FSA : Catalyseur du financement des entreprises de la région de Gbêkê ».

« Le secteur privé dans nos Etats est composé majoritairement des PME/PMI. Parfois les acteurs de ces secteurs privés ont des difficultés pour obtenir des financements auprès des bailleurs de fonds, alors nous sommes là pour faciliter l’obtention de ces financements », a indiqué Aly Guindo, Chef de Mission Résidente (CMR) du FSA en Côte d’Ivoire.  

Bien avant, il avait présenté la mission du Fonds de solidarité Africain qui est de contribuer au développement économique et au progrès social de ses Etats membres en facilitant l’accès aux ressources financières nécessaires à la réalisation des projets d’investissement et des autres activités génératrices de revenus.

« Le secteur privé dans nos Etats est composé majoritairement des PME/PMI. Parfois les acteurs de ces secteurs privés ont des difficultés pour obtenir des financements auprès des bailleurs de fonds, alors nous sommes là pour faciliter l’obtention de ces financements », a déclaré le chef de mission du FSA. Et de préciser que « le FSA n’est pas une banque qui décaisse des fonds, mais plutôt une institution de garantie qui facilite en partageant les risques avec les bailleurs de fonds et les promoteurs.» Un risque qui selon Aly Guindo peut être partagé avec les bailleurs de fonds jusqu’à concurrence de 80% du montant du financement accordé et 60% lorsqu’il s’agit d’une mine. Le montant maximum est de 17, 4 milliards FCFA de garantie.

Le chef de la mission du FSA à Abidjan a affirmé que   « Tous les secteurs d’activité peuvent bénéficier de l’accompagnement du FSA. Il n’y a pas de secteurs exclus tant que l’objet est licite. Et cet accompagnement peut se faire à tous les stades de l’évolution des entreprises c’est-à-dire aussi bien au stade de leur création, de leur développement, du renforcement de leurs capacités opérationnelles que de leur restructuration », a-t-il soutenu.

Associée à cette rencontre la délégation régionale de la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI), via   Drissa Niamba,  son élu de permanence exhorté les chefs d’entreprise à solliciter le concours du  FSA.

E.A