Les discours de haine sont flagrants sur les Réseaux sociaux. Le réseau des femmes web-activistes et blogueuses engagées contre les discours de haine (REFW@DHA) en collaboration avec le PNUD organise un atelier pour sensibiliser contre ce fléau. La formation se tient les 23 et 24 Avril à Jacqueville. Cette rencontre vise à renforcer les capacités
Les discours de haine sont flagrants sur les Réseaux sociaux. Le réseau des femmes web-activistes et blogueuses engagées contre les discours de haine (REFW@DHA) en collaboration avec le PNUD organise un atelier pour sensibiliser contre ce fléau. La formation se tient les 23 et 24 Avril à Jacqueville.
Cette rencontre vise à renforcer les capacités des femmes web- activistes pour contrer les discours de haine sur les reseaux sociaux afin de renforcer les synergies pour le renforcement de la cohésion sociale. Sur les 15 millions d’utilisateurs d’internet en Côte d’ivoire plus de 70% sont des jeunes. Une frange qui est accro à internet surtout aux réseaux sociaux. Cependant le langage sur cet outil de communication n’est pas forcément ludique et saint. On peut y lire des propos grossiers, injurieux mais surtout des discours de haine…Des propos qui sont souvent à la base de tensions socio-politiques. Pourtant les premières victimes de ces crises sont souvent ces mêmes jeunes
Discours de haine sur les réseaux sociaux, les femmes s’y opposent
Un changement de comportement s’impose donc sur les réseaux sociaux. Pourquoi combattre ces discours de haine et quels moyens utilisés. Le REFW@DHA en fait son combat. «Les réseaux sociaux sont malheureusement les canaux de communication les plus utilisés pour faire la propagande de ces messages haineux. Et nous les web activistes et blogueuses en sont les témoins, victimes ou même les auteures» a indiqué Marie Louise Ycossié présidente du réseau.Elle a également manifesté l’engagement du réseau à «exploiter nos compétences et au maximum nos plateformes en ligne pour sensibiliser à la lutte contre les discours de haine et être des ambassadeurs de Paix»
Pour Ouattara Pehouri, représentant du pnud à cet atelier, « Les premières victimes quand il y a une crise c’est naturellement les jeunes ». « Quand il y a la paix, vous êtes les premiers bénéficiaires avant vos parents. Quand on invite à la haine on pense que c’est la personne qu’on n’aime pas qui va périr et pourtant ce n’est pas nous qui décidons de qui va mourir er de quand on va mourir.» a-t-il-ajouté. Et d’inviter les jeunes femmes activistes à s’imprégner de leur rôle de femme, épouse, mère et sœur de sensibiliser sur les discours de haine. Les activités du REFW@DHA sont financées par le fonds de consolidation de la paix des Nations Unies (PBF). Elles devront contribuer de façon durable à la quête perpétuelle de consolidation de la paix.
Raissa Yao
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