Pour en savoir plus sur les prérogatives des députes, le Collectif des Web-activistes pour la Paix et la cohésion sociale à organiser un MEET-UP ce samedi 27 mars 2021 au département de lettre moderne de l’université Félix Houphouët Boigny. Les échanges ont porté sur le thème « après les législatives 2021, ce que les jeunes attendent du parlement.»
Les députés ivoiriens élus le 06 mars 2021 feront leur rentrée parlementaire le 30 mars 2021. Ils sont mandatés par les populations pour les représenter et voter des lois qui permettront d’améliorer leur quotidien. Pour en savoir plus sur les prérogatives des députés, le Collectif des Web-activistes pour la Paix et la cohésion sociale à organisé un MEET-UP ce samedi 27 mars 2021 au département de lettre moderne de l’université Félix Houphouët Boigny. Les échanges ont porté sur le thème « après les législatives 2021, ce que les jeunes attendent du parlement.»
Un rappel des missions du député
Selon Hans KELSEN « le parlement est le destin de la démocratie». C’est avec cette citation forte de sens que Théa DOUGBO, modératrice de la conférence a tenu à ouvrir le débat. Nul ne saurait nier que le parlement est le centre décisionnel et le moyen d’expression de la population car les députés votent les lois et aussi les contrôlent. Ils « doivent veiller sur les droits individuels tout comme les droit collectifs » avait rappelé Lamine COULIBALY. Journaliste et Bloggeur, il était un des panélistes du jour. Tout au long de son exposé, il a dénoncé certains agissements qui selon lui devraient « prendre fin ».Il s’agit entre autre du cumul de mandat qui permettait à une personne d’occuper plusieurs postes. Comme c’est le cas déjà pour plusieurs de nos ministres qui occupent souvent jusqu’à 3 voire 4 postes.
Il a aussi déploré le fait que lorsque les députés censés être des émissaires de la nation arrivent à l’assemblée, ils oublient leurs engagements et œuvrent dans le bonheur de leur parti politique. Pour lui il faudrait instaurer en Côte d’ivoire, un régime parlementaire qui repartit le pouvoir. Cela éviterait de faire passer le président pour le tout puissant et offrirait plus de possibilités et de tranquillité. Certaines lois ont également déjà été votées mais elles ne sont pas en vigueur. Les députés devront donc veiller à leur application et Lamine COULIBALY de citer comme exemple, la loi sur le foncier qui stipule que les terrains sont pour les nationaux.
Députés élus : quelques attentes clairement énoncés
La deuxième intervenante était Carelle Laeticia, fondatrice de l’académie politique des femmes. Dans sa longue liste non exhaustive d’exigences pour les députés élus, figurait le fait que le Conseil Constitutionnel ne soit susceptible d’aucun recours. Elle fait mention de la non existence d’une déclaration de l’état de santé des élus pour la bonne gouvernance et pour éviter les tumultes dus au décès impromptus. Elle a souhaité aussi que l’on mette en place une haute cour de justice qui surveillera les actions du président. Et de préciser : « on a parfois l’impression que les ministres sont au-dessus du parlement ». Pour souligner le fait que certains de ceux-ci avaient été convoqués pour répondre de leur actions au parlement mais ils ne s’étaient pas présentés. Sans toutefois omettre la « trahison » des députés élus qui transhument après leur élections et vont sous la bannière d’un autre parti politique. Sur 28 candidats indépendants, déjà 16 ont rejoint le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).
Pour conclure, les panélistes se sont accordés sur le fait que « en terme de démocratie, tous les âges sont au même niveau et ont les mêmes attentes », pourvu juste que cet objectif soit atteint.
Sidiki KONATE (Stagiaire)
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