Le syndicalisme n’est pas nuisible et s’allier à un syndicat ne menace pas l’emploi. Le syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) a organisé un atelier de formation sur la syndicalisation dans les médias numériques du 30 au 31 juillet 2019 à Abidjan. Soutenu par la Fédération des journalistes africains (FAJ)
Le syndicalisme n’est pas nuisible et s’allier à un syndicat ne menace pas l’emploi. Le syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (SYNAPPCI) a organisé un atelier de formation sur la syndicalisation dans les médias numériques du 30 au 31 juillet 2019 à Abidjan. Soutenu par la Fédération des journalistes africains (FAJ)
Le synappci, syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire quasi inexistant dans les medias numerique décide de recruter dans ce secteur. Pour ce faire ce syndicat a à travers une formation outillé des acteurs des medias numériques en matière de syndicalisation.
« L’atelier a été à la hauteur surtout le formateur qui nous a véritablement enseigné .Je suis syndicaliste mais il y a des aspects que je ne maitrisais pas. Je souhaite qu’il y ait envoûté d’autre initiatives de ce genre pour renforcer notre formation syndicale surtout dans notre domaine : la Presse numérique.» a déclaré Sekane Guillaume, Journaliste blogueurs.
Sara Adouko, journaliste est du même avis. « Je
ne m’y connaissais pas dans le syndicalisme. Être un syndiqué nous protège dans
notre milieu professionnel et nous évite d’autres problèmes. J’ai beaucoup
appris sur la syndicalisation et j’adhère au synappci ».
Syndicalisme et journalisme, c’est possible
Pour Innocent Tsumbu, syndicaliste et formateur « Un syndicat fort c’est un syndicat qui a des membres Donc il est important recruter des membres, puis se concentrer sur la syndicalisation et ce par la formation ou l’éducation ouvrière ». Et d’ajouter qu’un syndicat est puissant lorsque les membres payent leur cotisation ce qui va leur permettre de peser sur les décisions qui peuvent être prise en milieu de travail.
Il touche du doigt l’un des problèmes majeurs des syndicats sous nos cieux qui est la cotisation des membres d’un syndicat.
Quant à Guillaume Gbato secrétaire général du synappci il faut mettre à exécution
les décisions prises au cours de ce séminaire. « Nous avons rencontré les acteurs de la presse numérique dans
leur diversité pour connaître leur préoccupations… les « unions »
et association ont une limite. Songez à adhérer à un syndicat pour vous défendre
pour les questions essentielles ». A-t-il précisé.
19 journalistes et blogueurs ont participé à cette formation avec une forte présence des femmes estimée à 70%. Pour les prochains mois l’on doit s’attendre à une campagne de sensibilisation pour renforcer la présence du synappci dans les médias numériques
Raissa Yao
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