Le SALEA, Salon du Livre pour Enfants et Adolescents se déroulera du 14 au 16 décembre 2023 au centre sportif, Culturel et des Tic Ivoiro-Coréen Alassane Ouattara de Cocody (CSTICAO).
La section ivoirienne du projet Women in Global Health (WGH) « les femmes en santé mondiale » a organisé dans la commune du plateau, une conférence de
presse le 26 Avril 2024 .La directrice du projet, professeure Melanie Tia a fait un plaidoyer pour l’adoption effective de la loi sur la Santé sexuelle reproductive
(SSR).
«Il faut que l’Etat fasse appliquer cette loi et que les parties prenantes soient véritablement engagées dans la loi sur la SSR. Certes, il peut y avoir des blocages au niveau de la communauté, mais à travers une enquête, il ressort que cela s’explique par la méconnaissance de cette loi.» a expliqué la professeure Mélanie Tia. Et d’ajouter : « Nous devons donc impliquer les guides religieux, coutumiers, la population… Cela ne peut se faire sans l’implication des médias qui vont nous aider à promouvoir et diffuser cette loi ».
Cette loi que défend le projet Women in Global Health évoque entre autre la promotion de la santé, l’accès des jeunes à la contraception, les avortements non
sécurisés, la procréation médicale assistée, la prise en charge des Violences basées sur le genre, etc.
En Côte d’Ivoire, le ratio décès maternel est de 61 fois plus élevé que la moyenne des pays développés. L’une des raisons de la mortalité maternelle, néonatale et
infantile est l’accès difficile à la planification familiale. C’était l’occasion pour la professeure Melanie Tia d’insister sur le bien-fondé de cette loi. « En tant que professionnelle de la santé, nous voyons l’importance de cette loi pour réduire les indicateurs de morbidité et de mortalité maternelle et infantile. Cette conférence de presse fait partie de notre plan d’action, afin d’inviter les médias à connaitre et mieux parler de cette loi. Je vous informe que la Côte d’Ivoire est le seul pays d’Afrique francophone à ne pas avoir de loi SR alors que nous avons ratifié le protocole de Maputo sur l’amélioration de la santé maternelle et infantile», a-t-elle indiqué.
Women in Global Health interpelle le gouvernement ivoirien
Toujours dans son argumentation, elle a signifié que « le gouvernement ivoirien doit se hâter d’adopter cette loi. Pour cela, les parties prenantes doivent
continuer de s’engager dans le plaidoyer, que l’accent soit mis sur la sensibilisation des acteurs impliqués dans l’adoption de cette loi, renforcer la
mutualisation des acquis, favoriser les discussions sur le contenu du projet de loi, que la population revendique ses droits sexuels et reproductifs, à travers la
création d’une législation qui les protège ».
Pour rappel, Women in Glogal Health est une ONG internationale présente dans 51 pays, qui agit pour renforcer les systèmes de santé et la sécurité sanitaire, faire
progresser l’autonomisation des femmes, stimuler la croissance économique au niveau national et mondial. Elle regroupe en son sein des médecins, professeurs
de la santé publique, infirmiers/ières, sages femmes, décideurs politiques en matière de santé, agents de santé communautaires, chercheurs, pharmaciens,
agents du secteur privé
RY
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