«L’entrepreunariat n’est pas un fleuve tranquille, ce n’est pas un fil linéaire. C’est pourquoi il faut adapter son entreprise à son environnement et suivre les mutations de l’écosystème » a révélé Stanislas Zézé, Directeur Général de Bloomfield.
L’entrepreneur a besoin d’accompagnement. La fondation Friedrich Naumann pour apporter son soutien à cette corporation a organisé un panel sur le thème ‘’l’ADN de l’entrepreneur’’. C’était le 15 décembre 2020 au plateau, à Abidjan.
L’entrepreneur crée une solution innovatrice pour répondre aux besoins de la population. « L’entrepreunariat n’est pas un fleuve tranquille, ce n’est pas un fil linéaire. C’est pourquoi il faut adapter son entreprise à son environnement et suivre les mutations de l’écosystème » a révélé Stanislas Zézé, Directeur Général de Bloomfield.
Concernant le volet financement, il a précisé que le premier financement devrait venir de l’entrepreneur. Et que ce dernier devrait investir non seulement de sa personne mais également les premiers fonds nécessaires au démarrage et à la viabilité de son activité. « On ne crée pas une entreprise pour demander de l’argent, mais on crée une entreprise pour créer de la richesse » a-t-il expliqué.Stanislas Zézé a indiqué que La recherche de financements extérieurs intervient après car elle nécessite d’avoir du crédit auprès des investisseurs.
L’entrepreneur, doit être crédible pour capter les financements.
« J’ai eu l’idée en 2013 mais c’est en 2018 que j’ai eu ma levée de fonds. J’ai donc sacrifié 5 ans de ma vie … Mais 5 ans bien planifiés » a renchérit Samuel Sevi, lors de ce panel. Le speaker a également évoqué les difficultés de l’entrepreneuriat et invité les jeunes entrepreneurs à faire breveter leurs inventions. Quant à Malick Bakayoko, également paneliste, il a fait mention de l’environnement des affaires. « La faiblesse de notre écosystème fait que ce sont les structures qui doivent accompagner les entrepreneurs qui sont eux même accompagnés ». Il a également évoqué le fait que « 83% des entreprises disparaissent dans les trois années de leurs création ».
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Les différents panelistes ont par un partage d’expériences inculqués aux participants les attitudes et les aptitudes que devraient avoir un entrepreneur. Pour ces derniers si l’on ne nait pas entrepreneur, l’on ne saurait également s’improviser entrepreneur. Cependant ils recommandent que L’humilité, le courage et de la résilience caractérisent donc l’ADN des futurs entrepreneurs. La fondation Friedrich Naumann a annoncé la mise à disposition du ‘’guide de l’entrepreneur ‘’ en début d’année prochaine.
Belinda. A ( stagiaire)
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