Graines de paix est une table ronde. C’est un cadre de dialogue pour la participation civique, la paix et la réconciliation initiée par la fondation Rosa Luxemburg Stiftung en côte d’Ivoire. «Engagement civique et politique des jeunes : outil d’expression et moyen d’actions pour leur contribution à des élections apaisées.» est le thème de la deuxième édition de cette table ronde qui a eu lieu ce 10 juin via un webinaire.
Graines de paix est une table ronde. C’est un cadre de dialogue pour la participation civique, la paix et la réconciliation initiée par la fondation Rosa Luxemburg Stiftung en côte d’Ivoire. «Engagement civique et politique des jeunes : outil d’expression et moyen d’actions pour leur contribution à des élections apaisées.» est le thème de la deuxième édition de cette table ronde qui a eu lieu ce 10 juin via un webinaire.
La cohésion sociale en Côte d’Ivoire est véritablement fragilisée suite aux différentes crises qu’a connues le pays. Et la participation de sa jeunesse à ces crises, surtout dans les actes de violence est flagrante. Alors que le pays amorce un nouveau cycle électoral pour cette année 2020, graines de paix s’inscrit comme une lucarne de sensibilisation mais aussi de maintien à la paix. L’une de ses cibles est la jeunesse. Quelle est donc l’apport de ces jeunes à des élections apaisées ? La jeunesse a beaucoup à apporter au niveau de la politique dans un pays cependant ci d’autres refusent d’y contribuer certains le font de la mauvaise manière.
Graines de paix : les partis politiques doivent éduquer leur jeunesse.
Pour le Dr Narcisse Anaman de la jeunesse du Parti Démocratique de Côte d’ivoire (PDCI) Les jeunes doivent d’abord s’’engager en politique. Selon lui, cet engagement est un indicateur de l’implication des jeunes dans le développement d’un pays. Ils doivent être également formés sur leur participation aux élections, donc le choix de leurs dirigeants. « Les jeunes doivent se mobiliser en interne et prendre des positions. En tant que jeunes il faut s’engager ou dégager ». Précise-t-il.
De son côté Malick Sangaré du Rassemblement des Houphouetistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) affirme que la politique en Côte d’Ivoire a une mauvaise presse. « Les réactions des jeunes face aux questions politiques ne sont pas rassurantes cela montre qu’il y a beaucoup à faire » affirme-t-il.
A lire aussi: « la paix par moi » le projet de Konrad Adenauer pour la paix en Côte d’Ivoire
Pour lui, s’agissant des questions de violence en politique, il est important de faire comprendre aux jeunes que la contestation est normale mais la meilleure manière est de saisir la justice non la violence. Il appuie que c’est le rôle des partis politiques d’encadrer leur jeunesse afin de leur faire changer de paradigme. «Le plus important est de faire la promotion de l’idéologie de leur leader du parti . Une fois qu’il y a combat, ce n’est plus notre niveau. Nous sommes des militants et non des militaires » convint-il.
Quant à Marie Flore-Begou membre de la société civile, elle explique que l’horizon politique de 2020 fait penser à celle de 2010 vu les guéguerres au sein des partis politiques mais aussi des coalitions politiques. Cependant elle affirme qu’on « peut rattraper cela si l’on ne veut pas vivre 2010 bis ». Elle affirme qu’il est important d’avoir des élections crédibles
Elle reconnait le rôle de la société civile qui est celui d’investir le terrain afin de sensibiliser les populations. « La société civile éduque la population a voter un programme et non un candidat ». Elle mentionne également le rôle d’observateur de la société civile. Cependant le constat est autre faute de moyens financiers. « La société civile qui manque de moyen n’est pas suffisamment sur le terrain » Rappelons que la fondation Rosa est une structure allemande qui soutient plusieurs thématiques dont la recherche scientifique et l’éducation politique. Dans les pays où elle est implantée, « elle initie des plateformes d’échange entre jeunes pour discuter des questions importantes du pays » a affirmé Marie représentante de la fondation basée à Dakar.
Raissa Yao
Leave a Comment
Your email address will not be published. Required fields are marked with *