Le collectif des victimes de la crise post-électorales de 2011 n’arrête pas de manifester son mécontentement quant au retour de l’ancien Président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.

Sa dernière trouvaille pour se donner de la contenance, faire un meeting devant la résidence de Laurent Gbagbo le 16 juin, veille de son retour au pays. Issiaka Diaby, président de ces victimes, et chef d’orchestre de ces manifestations a lancé un mot d’ordre. Celui de revenir ce 17 juin 2021 date de l’arrivée du leader du Front Populaire Ivoirien(FPI) pour une autre manifestation. Honnêtement, Avons-nous besoin de ce type d’évènement dans ce pays qui cherche la voie de la paix ? Ce comportement ne frise-t-il pas la provocation ? Gbagbo n’est pas une menace pour le pays. Ce sont plutôt, les bandes armées, des djihadistes et autres terroristes qui sont en passe de prendre en otage une partie du Nord-est de la Côte d’Ivoire.

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Il y a de fortes chances que le rassemblement de ce collectif des victimes ce 17 juin coïncide avec celui des partisans de Gbagbo venus le soutenir. Un affrontement entre ces deux (2) regroupements n’est donc pas à exclure. « La paix ce n’est pas un vain mot mais un comportement » dixit Félix Houphouët Boigny premier Président de la République de Côte d’Ivoire. Nos paroles, nos attitudes peuvent donc être sources de paix ou de guerre. La Côte d’Ivoire après une succession de crise socio-politique cherche la paix, la stabilité. Si le retour de Laurent Gbagbo peut y contribuer, c’est tant mieux. Que personne ne constitue un obstacle, à ce retour historique. Alors cher collectif des victimes de la crise post-électorale, calmez-vous !

Collectif des victimes de la crise post-électorale attention aux actes de violence

Dans ce pays, il y a un ministère chargé de la réconciliation nationale. Il est dirigé par Kouadio Konan Bertin dit KKB. Monsieur le ministre, la Côte d’Ivoire qui veut se réconcilier vous regarde. Jouez votre rôle monsieur le ministre. Raisonnez ceux qui ne savent pas les sacrifices à faire pour avoir la paix. Ces actes que pose Issiaka Diaby sont de nature à constituer une entrave à la réconciliation nationale. N’omettons pas une chose, les victimes de crises, la Côte d’Ivoire en compte depuis plus de 20 ans. Souvenons-nous. ; Les victimes on en connaît par milliers dans ce pays. La première grande crise que le pays a connu date de 2002. Cette crise en plus des morts, a fait des milliers de déplacés. On en a fait même une expression avec notre humour légendaire d’Ivoirien les ‘DG » pour dire déplacés de guerre. Imaginez-vous qu’aujourd’hui, les  »DG » descendent dans la rue pour réclamez justice ? Est-ce qu’on va s’en sortir dans ce pays ? Sachons raison garder. Ne tirons pas trop sur la corde.

Raissa Yao