Le leadership féminin était  au coeur de la  deuxième édition de la  journée de la jeune femme leader. Organisée par la Jeunesse Estudiantine et Scolaire du Département de Boundiali (JESDEB), la cérémonie s’est déroulé le 10 avril 2021, à la librairie carrefour à Cocody. «Quel leadership féminin pour une autonomisation financière et sociale dans un contexte de crise sanitaire ?» c’était le thème central des discussions.

«Le leader doit être quelqu’un qu’on a envie d’écouter et de suivre». A précisé d’entrée de jeu Milanda Yah Doua ingénieure en communication et marketing. Et d’ajouter « Il n’y a pas de leadership, sans formation ». Pour elle, la formation est la première arme que tout bon leader doit avoir. «Se former permet d’avoir le savoir- faire et le savoir-être utiles pour le poste que vous voulez avoir, en vue de perfectionner les connaissances », a-t-elle insisté. Se Focalisant sur le leadership féminin, elle explique que  bien au- delà, d’une très bonne formation, le leadership féminin, c’est  savoir vaincre  sa timidité. Awa Touré, journaliste et communicante, ne reste pas indifférente à ce constat. Elle estime que « la timidité c’est ce qui empêche de faire valoir les qualités qu’un leader », a-t-elle décrié. 

Le leadership féminin et l’éducation financière

Le leadership féminin c’est aussi dans le domaine financier. Dans un contexte de crise sanitaire mondiale, il est important pour les leaders de s’adapter financièrement à la situation. Cela passe nécessairement par « l’épargne ». C’est ce qui constitue la quintessence des propos d’Anne Flora Gone, Banquière et  présidente de « Allô finance». «L’épargne c’est savoir mettre de l’argent de côté pour pouvoir atteindre un objectif ». Le leadership féminin  pourrait donc renfermer  pour une femme les notions de bonne formation, de vaincre sa timidité et aussi avoir le sens de l’épargne.

Koné Dochiéré (stagiaire)